François Hollande était à Bastogne aux Rendez-vous de l’Histoire : “Sauver l’Europe et la démocratie”
L’ancien président de la République française a participé à la cinquième édition du colloque international sur le thème “L’occident : pourquoi tant de haine ?”au Bastogne War Museum.
- Publié le 20-04-2024 à 14h29
Cette année encore, les Rendez-vous d’Histoire du Bastogne War Museum se sont positionnés comme un des temps forts de l’année en matière d’histoire et de politique internationale. Cette cinquième édition sur le thème “L’Occident : pourquoi tant de haine ?”, a mis en présence plusieurs invités de marque, dont François Hollande, ancien président de la République française, Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères en France et Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge.
Par écran interposé, Maurice Godelier, anthropologue et écrivain français a centré son exposé sur “L’Afrique, l’Asie et la Russie… occidentalisation ou modernisation ? ”, rappelant qu’il ne faut pas oublier que l’Occident, depuis le XVe siècle s’est imposé, par les armes ou par la propagande, comme le modèle de la modernité et que la démocratie doit, avant tout, s’enrichir de l’intérieur.
Le thème de l’Occident de la guerre froide à l’Occident d’aujourd’hui a été évoqué par le journaliste Paul Taylor. “Le capitalisme s’est défendu à l’époque où le communisme avait une ambition mondiale, a-t-il rappelé. Il s’est avéré que l’Occident était beaucoup moins uni pendant la guerre froide. L’Europe a alors été soutenue par les États-Unis.”
François Hollande, ancien président de la République Française, qui avait choisi de répondre à la question “Faut-il sauver l’Occident ?” a commencé son exposé de trente minutes sur le mode humoristique, précisant que parfois on lui demande de sauver la France et même le parti socialiste. Il a ensuite exposé les dangers qui menacent l’Occident et les solutions à mettre en œuvre pour sauver l’Europe et la démocratie.
Cet événement a attiré la foule au Bastogne War Museum. L’ancien diplomate Elie Barnavi, directeur scientifique de Tempora et des Rendez-vous d’Histoire, s’est réjoui du succès rencontré par cette 5e édition dont le thème était en phase avec l’actualité internationale.